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Ananlyse du livre "Le Racisme - Ténèbres des consciences" rédigé par Jacques Eladan

Hanania Alain Amar et Thierry Feral

 

 

« Le Racisme, ténèbres des consciences » par

 

Hanania Alain Amar et Thierry Feral

 

L’Harmattan, Paris.

 

 

L’essai : « Le Racisme », publié récemment par le psychiatre Hanania Alain Amar et le germaniste Thierry Feral, porte comme sous-titre : Ténèbres des consciences, qui renvoie aux théories de l’inconscient. Ce livre se compose de trois études substantielles : Antisémitisme, maladie auto-immune et Violence et religions, Violence des religions signées par Hanania Alain Amar et Les Chemins de la violence due à Thierry Feral. Dans sa première étude, Hanania Alain Amar présente un résumé bien informé de l’histoire de l’antisémitisme pour illustrer sa thèse selon laquelle la judéophobie serait une maladie auto-immune consistant en une perte de tolérance de l’organisme vis-à-vis de soi et qui l’amène à produire des « auto-anticorps » aux effets destructeurs. C’est pourquoi l’antisémitisme s’est surtout manifesté chez les peuples chrétiens et musulmans qui se réclament du monothéisme juif. Dans sa deuxième étude, Hanania Alain Amar explique la violence de l’intégrisme religieux qui touche surtout les adeptes du judaïsme et de l’islam par l’angoisse suscitée par une modernité qui leur apparaît de plus en plus incontrôlable. Quant à Thierry Feral, il se sert des concepts psycho-sociologiques de «malaise dans la culture » et de bouc émissaire pour essayer de comprendre l’émergence du nazisme et ses crimes. Selon lui, le capitalisme génère des graves frustrations chez les exclus du système qui recherchent alors un bouc émissaire sur lequel déverser leur violence. Il en conclut que « cela peut se produire dans n’importe quel pays », l’ampleur des crimes n’étant qu’une question de moyens techniques. Cette étude dense, truffée de nombreuses références aux psychanalystes et écrivains de langue allemande, appelle une réserve importante. (Notons) les qualités de cet ouvrage bien documenté et écrit dans un style clair et alerte, qui mérite de devenir un outil pédagogique de premier ordre.

 

 

Jacques Eladan

 

Le Mensuel littéraire et poétique n°337

 

 

Je n'oublierai pas mon unique maître en psychiatrie Georges Daumezon

N’oublions pas…

 

 

     Il y a trente ans, un soir de mai 1979, Georges Daumezon disparaissait accidentellement. Ce fut et c’est toujours une perte considérable pour la psychiatrie contemporaine. Véritable phare de celle-ci, Georges Daumezon avait contribué largement à la naissance de la psychothérapie institutionnelle avec des personnages prestigieux tels que Tosquelles, Le Guillant, Bonnafe, puis Paumelle, Koechlin…

 

     Mais Daumezon a fait plus que cela : il a établi le statut de l’actuel infirmier psychiatrique, alors que leur fonction antérieure était celle de gardiens de malades chroniques « asilisés » . Daumezon a incarné aussi les célèbres présentations de malades à l’amphithéâtre Magnan de l’hôpital Henri-Rousselle à Sainte-Anne (devenu honteusement une cafeteria, du fait de la « démission » des confrères devant une administration vorace et oublieuse). On ne peut pas oublier les brillants séminaires mensuels de psychiatrie comparative du jeudi. Mais surtout, évoquons l’homme.

 

     Daumezon était un homme intègre, résistant durant la Seconde Guerre mondiale, rigoureux mais ouvert à tout et à tous, présent, disponible, HUMAIN, attentif, immensément érudit sans ostentation, clinicien hors pair, rebelle (les esprits chagrins diront : « ombrageux ») se dressant sur la route des fossoyeurs de la psychiatrie, tant confrères qu’administrateurs autant nocifs qu’ignares. Souvenons-nous, oui n’oublions pas cet homme - et son œuvre - pour qui le malade était l’essentiel, le point central, la justification de tous les combats.

 

 

Docteur Alain Amar

 

AIHP

 

Ancien interne de Georges Daumezon

Article paru dans Il Volantino Europeo avril 2009, N° 24 et dans La Lettre de Psychiatrie Française, mai 2009 n° 185.

 

Analyse de "Une jeunesse juive au Maroc" rédigée par le docteur Alain Gasté

·        Une jeunesse juive au Maroc, analyse parue dans la revue L’Information psychiatrique

 

·         Référence Internet : http://209.85.229.132/search?q=cache:4LIBW7OPU8EJ:www.psychiatrie.com.fr/fichiers/fa-140.pdf+hanania+alain+amar,+une+jeunesse+juive+au+maroc&cd=39&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

 

·         Notre confrère, le Docteur Amar, nous donne à lire un ouvrage étonnant. C’est un livre d’histoire. Non pas l’histoire des historiens avec ce qu’elle nécessite de travail d’élaboration, de recherche, d’hypothèses. C’est plutôt l’histoire de ceux qui l’ont vécue. Celle qui implique un point de vue d’auteur et requiert une distance particulière pour n’être pas absorbé dans les faits. C’est cette attitude qu’il a su trouver, avec une position critique et un sérieux travail de recherche bibliographique. Car ce livre est une réflexion poussée sur diverses époques de notre histoire nationale : début de la colonisation du Maroc sous le masque du Protectorat, sombre période ; Seconde Guerre mondiale qui se marque de la violence à l’égard des juifs ; décolonisation et indépendance où des choix radicaux s’imposent à ceux qui doivent les vivre. Il n’y aurait aucune malveillance à écrire histoires avec un « s » à propos de cet ouvrage tant il rapporte d’événements vécus, ceux qu’il a vécus indirectement car rapportés  par les membres de sa famille ou ceux dont il a été le témoin et dont il se fait le reporter. Mais, plus encore, c’est un livre d’anthropologie qui montre la vie sociale de sa communauté. Couleurs de la ville, bruits de la foule, odeurs des épices, saveurs des mets. Souvent l’auteur sait trouver une dimension ethnologique lorsqu’il décrit les usages, les rites de son groupe humain. Alors aucun étonnement au fait qu’il soit dans le catalogue de la prestigieuse maison d’édition qu’est L’Harmattan.

 

·         « A dix ans, j’exige fermement qu’on me « rende mon identité » et qu’on me nomme Alain, alors que mon état civil mentionne Hanania en premier prénom. « J’avoue que cet état civil m’a fortement gêné pendant longtemps, jusqu’à ce que je comprenne, à l’âge adulte, combien ce choix est chargé d’affectivité pour les miens, que je vive mes origines juives comme dignes de respect et que je découvre l’immensité du patrimoine culturel et historique juif. » (p. 105).Hanania Alain Amar dévoiles on identité complexe puisque inscrite dans trois cultures, la juive, la musulmane et la française et à cheval sur deux pays, le Maroc et la France. Sa formation psychanalytique sait mettre en évidence les particularités de ses origines et de sa filiation. C’est bien un livre de psychiatre ! Cette histoire là s’arrête avec la fin de l’ouvrage, au moment où ce jeune homme, au terme de sa formation médicale, quitte son pays natal pour la France, les études de spécialité et le métier de psychiatre. Lecture passionnante de ce document aux sens multiples servis par un style si direct qu’on le croirait parole vivante qui raconte

 

·         Alain GASTE

 

·         Lyon

 

·         Pour L’Information psychiatrique

 

·        

 

 

"Une jeunesse juive au Maroc"

·       UNE JEUNESSE JUIVE AU MAROC, Hanania-Alain AMAR
L’Harmattan, 2001, 299 p.

 

·         Analyse de Jacques-David BEIGBEDER

 

·         (Association française de psychiatrie)

 

·         Avec ce livre, notre ami et collègue Alain Amar nous offre le récit de ses années d’enfance passées à Rabat, au Maroc, dans une famille où les traditions juives étaient pieusement conservées. C’est une histoire singulière et attachante qui nous est contée avec force détails qui en restituent la couleur, la saveur, l’odeur… C’est un hymne à l’enfance et au parfum qu’il laisse en nous. C’est aussi un hommage, de dévotion filiale, à des parents qui ont su offrir à leur fils les ingrédients d’un début dans la vie prometteur parce qu’ils ont su – malgré les dangers – offrir la sécurité, mais aussi – malgré les difficultés – nourrir l’ambition, et toujours entretenir le feu de l’amour au cœur de la vie et de l’histoire familiale.

 

·         Pour les psychiatres que nous sommes, il n’est pas interdit d’y lire autre chose encore. Dans ce récit sincère et transparent, on voit se construire une identité, on devine des germes de conflictualité… Nul doute qu’il s’agisse là du propos d’un psychiatre formé à l’écoute de soi et des autres.

 

·         Il s’agit aussi d’un document. Les us et coutumes sont soigneusement recueillis et nous sont donnés à vivre de l’intérieur, avec bonheur. L’histoire est aussi celle d’un épisode de la fin de l’empire français, racontée par un observateur de premier plan. La communauté juive du Maroc était très ancienne, datant des premiers temps de la diaspora, et son degré d’intégration lui permettait une liberté de réflexion et d’action rarement mise en défaut dans l’histoire de ce pays. C’est donc avec beaucoup d’attention et de plus en plus de colère que l’on suit, dans ce récit, la valse des « résidents généraux » et les gesticulations de l’État français pour sauver les intérêts de quelques-uns (et de Paribas, en particulier). Quel gâchis !

 

·         Finalement, à travers ce récit intimiste, c’est l’histoire de la colonisation et de la décolonisation françaises, ratées, cachées, travesties, dont nous traînons encore le racisme latent dans nos comportements et notre organisation sociale, qui nous est contée… Merci à Alain Amar de nous avoir donné cet exercice de style, car « le style, c’est l’homme ».

 

·         Site Internet de La Lettre de Psychiatrie Française : http://www.psychiatrie-francaise.com/LLPF/2002/novembre/llpf_119.htm

 

 

Précision

L'analyse de "Inquiétante étrangeté " est signée Jacques ELADAN, critique à l'Arche et dans la revue "Le Mensuel Littéraire et poètique" .

 

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