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Souvenirs personnels H. Alain Amar, petit lycée Gouraud, Rabat, 1954.

Souvenirs  personnels H. Alain Amar, petit lycée Gouraud, Rabat, 1954.

A l'époque, la rentrée des classes a lieu le 1er octobre, nous avons quartier libre le jeudi et les grandes vacances durent vraiment trois mois. Cette fois, c'en est fini des  classes mixtes, de l'enseignement ménager du lycée de jeunes filles dans lequel j'ai "vécu" la maternelle et le cours préparatoire. Les choses sérieuses vont commencer. Je fais peu à peu la connaissance de garçons qui deviendront et demeureront mes amis durant toute ma scolarité : Gabriel, Claude et Michaël Dahan que nous surnommons Les Trois Mousquetaires... Ils sont grands, forts, fiers et prennent souvent ma défense face aux garçons bagarreurs (je ne l'étais absolument pas) ou antisémites par "hérédité". Les Dahan impoosent le respect aux petits Français hautains et moqueurs auxquels les parents ont inculqué un pseudo-sentiment de supériorité par rapport aux Juifs et aux Arabes (sic). Dès que Michaël, notre Porthos, apparaît, sa stature impressionnante (déjà à l'époque) fait détaler les  imprudents, ou mieux, les impudents... Avec Georges Chriqui complétant le groupe des cinq Juifs de la classe, nous constituons une sorte d'association passionnée de bandes dessinées (nos illustrés d'autrefois) et soudée face aux petits Français qui répètent stupidement les propos antisémites et xénophobes (il y a de quoi rire car ce sont eux les étrangers en cette terre d'Afrique) sur la pseudo-supériorité de la France et des Français.

En 10e (baptisée plus tard CE1, cours élémentaire 1ere année), nous aurons une institutrice Corse (il y avait un grand nombre de Français d'origine corse dans les administrations et particulièrement dans la police et l'instruction publique) nommée madame Portafax qui favorise ouvertement un élève nommé Jean Privey, fils de l'une de ses collègues. Mon ami Marc Swann, orphelin et élevé par ses grands parents, timide, chétif et au teint toujours blafard, est le plus brillant de nous tous. Il recevra le prix d'excellence. Je travaille sérieusement et reçois de monsieur Mirouze, proviseur du lycée Gouraud les éloges du conseil de discipline. Selon toute vraisemblance, je dois être récompensé en fin d'année de mes efforts réguliers par le prix d'Honneur. Mais Jean Privéy est désigné à ma place. L'affaire fait scandale et, lors de la distribution solennelle des prix, Jean Privey est hué par les parents présents et je suis acclamé, chacun étant parfaitement au courant de la supercherie tramée par dame Portafax, farouchement et notoirement antisémite. La réaction des parents est ma plus belle récompense et je redescends de l'estrade les bras chargés de livres volumineux  et lourds à converture rouge et tranche dorée...

Je retrouve dame Portafax en 8e (CM1, Cours moyen 1ere année). Les Dahan sont tours là, Georges Chriqui aussi. Mais nous sommes en 1955-56 et les jours du Protectorat sont comptés. Une expérience tout à fait "unique" et surtout folle est tentée au lycée Gouraud ; elle consiste à nous initier à l'arabe dialectal écrit en lettres latines ! Cette matière secondaire est méprisée ouvertement par tous les petits Français de la classe indignés de "devoir user " leur gorge et leur langue à prononcer des sons gutturaux et "barbares"... Nous, les Juifs, raflons les premières places sans pourtant avoir la chance de parler cette langue - pourtant bien utile dans un pays arabo-musulman - dans nos familles. A ce jour, je ne parviens toujours pas à comprendre quels obscurs desseins animaient la Résidence et surtout la direction de l'Instruction publique en introduisant l'arabe dialectal dans un lycée français... Manoeuvre tardive d'intégration, manoeuvre désespérée et illusoire de quelques farouches partisans du "maintien éternel" de la France au Maroc ?

La situation politique au Maroc est troublée depuis plusieurs années et l'on assiste à la valse des Résidents généraux. Le malheureux Gilbert Grandval fait les frais de son opposition à Boniface, le préfet de police de Casablanca qui pousse la communauté française à crier des slogans hostiles au nouveau Résident : "A bas les Juifs !". Les plus abominables personnages de Présence française rappellent avec fracas "que Hirsch-Ollendorf est devenu récemment Grandval au service d'Abramovitch dit Mendès-France"  fréquemment menacé de mort par certains Français du Maroc. Grandval comprend, dès son arrivée au Maroc, que sa mission sera périlleuse. L'attentat tuant  six européens  à Mers-Sultan le 14 juillet 1955 vaut à Grandval des cris hostiles, lors des obsèques des victimes : "A mort Grandval, vive le Glaoui !". L'émeute sanglante qui suit est un carnage : on dénombre 60 morts dont 55 Marocains, 5 Européens, et 276 blessés dont 218 Marocains et 58 Européens. Lors des funérailles, Grandval est insulté, molesté, la police française brillant par sa "carence scandaleuse", écrira Gilbert Grandval dans son livre Ma Mission au Maroc, Plon, Paris, 1956. Au cours des obsèques (décidément ces coirconstances semblent attiser les plus bas instincts de l'homme) du général Duval, les ultras iront jusqu'à accuser Grandval d'être le commanditaire de ce qu'ils ont voulu considérer comme un attentat. Grandval prononce un discours rapidement couvert par les injures des Français présents à la cérémonie. On entend hurler : "Démission, Grandval au poteau !". Des femmes françaises qui ont perdu toute décence et sont persuadées de représenter la civilisation française adressent des bras d'honneur à celui qui est leur représentant et celui de la République, témoigne Charles-André Julien. Triste époque !

 A la maison règnent l'incertitude, le désarroi et le doute. Qui croire ? Les journaux ?La radio ? Sûrement pas ! Les journaux appartiennent pour la plupart au groupe Mas et relaient la propagande des ultras partisans deu maitien de la présence française... Un vent mauvais, celui de le l'antisémitisme européen souffle sur le pays... Les pires horreurs  les plus vomitives sont déversées à longueur de colonnes dans des torchons baptisés journaux ou sur les ondes, rappelant une triste époque pourtant si proche dont la France  et le monde ont tant souffert. Il est important de tourner la page, mais il n'est pas question de l'oublier.

Copyright : Hanania Alain AMAR, 30 juin 2009.

 

Antisémitisme durant le protectorat français au Maroc

Lu en surfant sur le Net :

L’histoire des dahirs juifs
 
Par un dahir du 31 octobre 1940, moins d’un mois après l’instauration du gouvernement de Vichy, les juifs marocains sont soumis à un numerus clausus dans les professions libérales (2% de juifs au maximum parmi les médecins et les avocats) et dans l’enseignement (pas plus de 10 % de juifs parmi les élèves du secondaire). Le document, d’inspiration purement nazie, porte bien le sceau royal. Il est suivi, un an plus tard, par un deuxième dahir encore plus sévère pour les juifs. Sidi Mohammed Ben Youssef, comme on l’appelle encore à l’époque, a bien paraphé les deux textes préparés par la Résidence générale. Un acte qui n’est pas sans rappeler le dahir berbère, promulgué en 1930, et qui a valu, en son temps, une pluie de critiques au protectorat, mais aussi au jeune sultan qui l’a paraphé. “Mohammed V manquait cruellement d’expérience. Il était jeune et, surtout, n’avait aucun pouvoir et ne pouvait s’opposer véritablement à la Résidence générale sous peine de risquer son trône”, souligne, lucide, le chercheur Mostafa Bouaziz. “Le sultan savait bien que les dahirs juifs, comme le berbère, étaient aussi une manière de soustraire à son autorité une partie vive de ses sujets. Il a cherché, tout au plus, à limiter la casse”, renchérit Bouaziz. Plutôt que de se risquer à un bras de fer avec la Résidence générale, qui aurait pu lui coûter le trône, Mohammed V a, malgré tout, obtenu une concession de taille : celle, comme nous l’explique Robert Assaraf (fondateur de l’Union mondiale du judaïsme marocain et auteur de “Mohammed V et les juifs”, 1997), “de faire en sorte que l’exécution des dahirs juifs soit d’abord le fait des agents du Makhzen, se donnant les moyens de contrôler, en le retardant autant que possible, le déroulement des opérations”. Calcul gagnant : autant par lenteur “génétique” que par effet Mohammed V, le Makhzen a longtemps tergiversé dans son application des mesures les plus dures des dahirs juifs. Une course gagnée contre le temps, en attendant que la Guerre mondiale désigne, tranquillement, le camp des vainqueurs. Dans le même souci de gagner du temps, Mohammed V a bien gardé, comme l’explique Robert Assaraf, “le deuxième dahir près d’un mois au fond d’un tiroir avant de se résigner à le parapher”. Le sultan grignote et joue la montre. En toute discrétion, sans jamais élever la voix. Serge Berdugo, actuel secrétaire général du Conseil des communautés israélites du Maroc, explique : “Mohammed V a bien tenté de négocier avec le général Noguès (ndlr : Résident général depuis 1936). Il a exigé que les sujets juifs marocains soient définis par leur foi et non par leur race, un principe en conformité avec leurs statuts de ’dhimmis’ (protégés) du sultan”. Le même Berdugo, dont le père était l’un des membres influents de la communauté israélite de l’époque, ajoute par ailleurs que “le sultan a obtenu de Noguès que le numerus clausus ne soit pas appliqué aux institutions communautaires juives, aux écoles religieuses et aux œuvres de bienfaisance, qui ont continué de fonctionner pendant toute la durée de la guerre”. Un bémol qui a permis notamment. Et Mohammed V, dans tout cela ? Fidèle à deux de ses règles d’or (rester discret, gagner du temps), le sultan, plus équilibriste que jamais, ne prend aucune position officielle, mais lance de loin en loin des signaux pour rassurer ses sujets juifs. À titre d’exemple, cette journée de l’année 1941 où il reçoit, dans le plus grand secret, une délégation de notables juifs pour les assurer “qu’il n’accepterait aucune distinction entre ses sujets”, dixit Serge Berdugo. Détail qui ne trompe pas sur la grande peur (de la colère de la Résidence générale) qui habite alors le jeune sultan : la délégation juive est arrivée au palais royal… dans une camionnette bâchée. Cela confirme, en tout cas, que le mal est fait. Malgré les discrets efforts des uns et des autres, l’effet des deux dahirs est désastreux sur le moral des populations juives. Lesquelles s’inquiètent, logiquement, d’une montée de l’antisémitisme dans l’administration française et chez les colons du Maroc. À elle seule, l’entente musulmans - juifs (et la bénédiction de Mohammed V) ne doit pas masquer les nombreux actes antisémites perpétrés durant cette période trouble. Les partis fascistes français au Maroc appellent à un durcissement des mesures anti-juives, l’administration de Vichy comptant d’ailleurs beaucoup de militants d’extrême droite. “Ils appelaient au pogrom tandis que les agressions contre les juifs se multipliaient”, se souvient Serge Berdugo. Prise d’une fièvre pétainiste, la population européenne lance des appels au boycott des magasins tenus par des juifs et appose des tracts sur les devantures de leurs magasins, au contenu explicite : “Ici maison juive, maison de profiteurs”, ou bien “Acheter chez les juifs, c’est ruiner le commerce français”. Surfant sur la pratique de rationnement imposée par la guerre, les fascistes français accusent les commerçants juifs d’être responsables de la pénurie qui frappe le Maroc. Le sentiment d’inquiétude chez les juifs est alors d’autant plus fort qu’il est alimenté, au quotidien, par la présence physique de l’Allemagne hitlérienne à Casablanca. Ainsi, en 1941, une délégation allemande d’armistice logeait à l’Hôtel Transatlantique, le grand palace de l’époque, et la population juive la voyait circuler quotidiennement, en tenue militaire, dans les rues de Casablanca.

 

http://forums.france2.fr/france2/jtfrance2/histoire-originaires-maroc-sujet_26700_1.htm

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Extrait de mon livre Une Jeunesse juive au Maroc paru chez l’Harmattan, Paris :

 

«  (…) Alors que j’étais en cours élémentaire au petit lycée Gouraud de Rabat (annexe du « Grand lycée Gouraud), j’ai subi pour la première fois les sarcasmes antisémites d’un élève protestant (et français) qui répétait haut et fort des phrases sans doute entendues chez lui, en me regardant méchamment (nous devions quatre ou cinq élèves de confession juive dans la classe « dominée » en nombre par de petits Français d’origine chrétienne) : ‘J’exècre les Juifs, je hais les Juifs, d’ailleurs chez moi, nous sommes profondément antisémites’. Mes parents nous élevaient dans le respect et l’admiration de la France, de sa culture, de sa langue et de ses valeurs. Ils pensaient naïvement que les Français de la métropole n’avaient rien à voir avec ceux des colonies (le Maroc, officiellement déclaré Protectorat, était bel et bien une colonie déguisée) qui utilisaient le mépris, la dérision ou le racisme envers tous ceux qui n’étaient des européens… (…) De 1940 à fin 1942, les humiliations sont fréquentes, dures, inhumaines, les insultes racistes fusent largement et fréquemment de la part de certains Français pétainistes jusqu’au bout des ongles. Les membres actifs la « légion du maréchal » défilent régulièrement dans les rues de la capitale, scandant les strophes de « Maréchal, nous voilà ! ». Bras tendu, revêtus de chemises noires, le béret incliné, ils sèment la terreur et obligent les populations présentes lors de leurs démonstrations grotesques à se découvrir sur leur passage. Ils singent grossièrement les soldats du Reich, se prenant pour des surhommes. Parmi eux figurent de nombreux notables, particulièrement des médecins dont les Juifs constituent l’essentiel de la clientèle avant la guerre. Ils auront quelques difficultés à vivre de leur art après 1943 ».

 

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Les "fils maudits" de Sigismund Schlomo Freud

On oublie trop souvent que Freud s'appelait très exactement SIGISMUND SCHLOMO FREUD, fils de Jakob Freud. Le jeune Sigismund Schlomo, vers l'âge de 20 ans décide de « circoncire » son prénom (dépité de ne pas avoir pu s'opposer à un rituel qu'il réprouve et dénonce, mais vu l'âge auquel on procède à cette mutilation, « le petit de l'homme » pour devenir Juif ne peut donner son avis...) Sigismund en Sigmund et surtout il escamote Schlomo, craignant que ce prénom si juif ne l'entrave dans ses études et dans sa vie dans un empire Austro-hongrois profondément antisémite dont parleront avec talent et émotion Arthur Schnitzler ("Vienne au crépuscule",  notamment) et Stefan Zweig. Freud avait ses inimitiés et le démontra avec férocité. Otto Gross et Wilhelm Reich le paieront chèrement, au prix de trahisons et d'infamies qui jettent une ombre indélébile sur Freud, sauf pour ses "adorateurs" sourds, aveugles et dogmatiques, les pires défenseurs de la "secte psychanalytique".

 

Hanania Alain AMAR

 

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Otto Gross et Wilhelm Reich

 

Essai contre la castration de la pensée

 

L'Harmattan, 2008

 

Otto Gross (1877-1920) et Wilhelm Reich (1897-1957) : deux psychiatres et psychanalystes qui ,ont excercé une influence sur l'évolution idéologique de leur époque et qui ont été à l'origine  des courants d'émancipation "gauchistes" des années 1960. Tout en rendant hommage à ces deux pionniers, sans pour autant tomber danbs l'hagiographie, l'auteur montre comment la "pensée révolutionnaire" est victime de castration, non seulement par l'idéologie dominante, mais aussi par le dogmatisme de ceux qui prétendent en détenir l'exclusivité.

 

 

Billet d'humeur destiné à tous les intégristes

Réponse à un envoi de mails intempestifs vantant  notamment les mérites des produits cacher le Pessah (c'est-à-dire les produits admis penant la semaine de la Pâque juive)  :

Si vous commenciez par écrire "DIEU" en toutes lettres au lieu de vous contenter d'un "D" ou pire de "D.eu", vous commenriez par moins rebuter ceux qui, comme moi, sont nés dans la communauté juive du Maroc et s'en sont éloignés à cause de l'hypocrisie ambiante, de la stupidité - à l'heure actuelle - des innombrables commandements qui feraient qu'en les respectant, on serait un soi-disant "bon juif", cela irait mieux ! Un Juif qui ne respecte pas tous ces commandements surranés et contraires au monde actuel serait-il moins "valable" que celui qui se contente d ebaisser la tête et de se conformer à la "Loi" parce que ses parents l'ont fait avant lui ? Le judaïsme, selon moi, ce n'est pas cela car, contrairement aux prosélytes et donneurs de leçons, je n'oserai jamais imposer mon point de vue en matière de foi et d epratique. Le judaïsme, selon moi, c'est le respect de l'Autre (comme l'exprimait si bien Emmanuel Levinas), le Juif, le Chrétien, le Musulman, l'Agnostique, l'Athée, le Bouddhiste, le Blanc, le Noir, le Jaune, le Peau-Rouge etc. Je déplore par exemple l'affligeante liste d eproduits dits cacher pour Pessah (liste établie par le Rabbinat), alors que la simple lecture en dénonce le trop évident bmercantilisme et le pouvoir exorbitant du rabbinat, ce qui est proprement inacceptable.

Hanania Alain Amar

Un Juif au "fond de lui", écoeuré par vles excès ostentatoires des bigots et intégristes de tout poilll (à papillotes ou non). On ne doit pas avoir peur de Dieu, si on y croit en encore moins des rabbins...

 

Otto Gross et Wilhelm Reich - Essai contre la castration de la pensée

Otto Gross et Wilhelm Reich

 

Essai contre la castration de la pensée

 

Hanania Alain AMAR

 

L’Harmattan, Paris, 2008

 

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     Otto Gross et Wilhelm Reich : deux psychiatres et psychanalystes dont le radicalisme théorique a exercé une influence non négligeable sur les cercles culturels et l’évolution idéologique de leur temps, et qui ont, pour une bonne part, été à l’origine des courants d’émancipation dits gauchistes qui vont éclore à partir des années 1960 (même si Gross n’a pas été explicitement reconnu en tant que tel). L’auteur montre comment la pensée révolutionnaire est victime de castration, non seulement par l’idéologie dominante, mais aussi par le dogmatisme de ceux qui prétendent en détenir l’exclusivité.

 

Revue de psychiatrie Nervure

 

2008

 

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